L’INFAILLIBILITE et LE DECOURAGEMENT

Publié le par Florymawit

 

L’INFAILLIBILITE et LE DECOURAGEMENT

Les dangers qui guettent le prédicateur 

Identifier et bien connaître les ennemis de notre leadership

 

   I-       L’INFAILLIBILITE

L’autorité spirituelle n’implique pas l’infaillibilité. Une personne rempli du Saint-Esprit, qui se laisse conduire par Lui sera moins sujette aux erreurs qu’une autre, cependant étant encore dans la chair, elle n’est pas infaillible. Même les apôtres choisis par Dieu et remplis du Saint-Esprit ont commis des erreurs qui ont dû être redressées par Dieu.

Le prédicateur qui marche avec Dieu et qui connaît probablement mieux que certains de ses collègues, court certainement le danger de tomber dans le piège subtil de l’infaillibilité. Puisqu’il a prié, pensé et qu’il s’est attaqué plus profondément que les autres aux différents problèmes, son jugement est donc considéré comme étant plus sûr que celui des autres. Il est par conséquent difficile d’envisager qu’il puisse se tromper et qu’il doive éventuellement se soumettre à l’avis de ses frères.

Le prédicateur doit être un homme de conviction, prêt à soutenir ce qu’il croit, mais cette attitude est bien différente de celle d’une personne qui se croit infaillible.

Accepter de bonne grâce la possibilité de faire une erreur de jugement et s’en remettre aux conseils de ses frères accroît l’influence du prédicateur au lieu de la diminuer.  

II-       LE DECOURAGEMENT

Dans tout travail avec Dieu, il y a des temps de succès ? Mais il y aura aussi inévitablement des moments de découragement. Tout serveur de Dieu passera donc par des périodes de découragement exagéré, mais aussi par des temps d’exaltation excessive.

Les soixante-dix disciples revinrent de leur mission complètement enivrée de leur succès. Jésus mit rapidement fin à leur réaction tout à fait naturelle, mais sentimentale. « Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » Luc 10 : 20

Jésus attira aussi leur attention sur le sort réservé à l’ange déchu qui s’était enorgueilli des grands privilèges qu’il avait reçu de Dieu. (Luc 10 : 18)

Après sa confrontation avec les faux prophètes sur le mont Carmel, Elie fut tellement déprimé qu’il souhaita mourir. Le Seigneur ne s’est pas approché avec un scalpel de son prophète déprimé qui se lamentait, mais il lui a, au contraire donné deux longues nuits de sommeil et lui a permis de manger deux bons repas. C’est seulement après qu’il s’est occupé de son réel problème spirituel. Il a ainsi montré à Elie que son découragement n’avait aucun fondement sérieux. Dieu avait encore sept mille hommes parmi ses compatriotes qui n’avaient pas fléchi les genoux devant Baal. Dieu montra à Elie qu’en fuyant, il avait privé la nation d’Israël d’un leader dont elle avait désespérément besoin à ce moment-là.

Il faut être assez réaliste pour accepter le fait que tous nos projets pour l’œuvre de Dieu ne se réaliseront pas forcément.

Heureusement qu’au service de Dieu, il y a aussi des moments où tout va pour le mieux : Les buts sont atteints et tout ce que nous entreprenons est couronné de succès. Le Saint-Esprit est véritablement à l’œuvre, les âmes sont sauvées et les chrétiens sont bénis. Pendant de telles périodes de bénédiction, le serviteur de Dieu spirituellement mûr saura à qui donner la gloire.

Robert Murray Mc Cheyne connut des temps de grandes bénédictions dans son ministère. Après ses réunions bénies, il avait l’habitude, quand il rentrait chez lui, de s’agenouiller et de se poser symboliquement la couronne du succès sur le front de Jésus, car il savait que toute la gloire devait revenir à Jésus seul. Cette habitude le préserva de prendre pour lui-même la gloire qui revient à Dieu.

Samuel Chadwick résumait ainsi l’attitude à avoir, face au succès : « Si je vous avez du succès, ne fanfaronnez pas et si vous échouez, ne murmurez pas »   

Publié dans ETUDES BIBLIQUES

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