Consultation théologique de Yaoundé

Publié le par Florymawit

Consultation théologique de Yaoundé



 

 

Entre le 14 et le 17 février 2010, les responsables des institutions théologiques d’Afrique francophone ont tenu une consultation à Yaoundé dans le cadre de la revitalisation des activités d’Astheol (Association des Ecoles et Facultés de théologie de l’Afrique francophone).

La nécessité de travailler en réseau, de s’organiser en tant qu’Afrique francophone, les domaines impératifs de coopération entre institutions de formation théologique sud-sud et nord-sud et les perspectives d’avenir ont fait l’objet d’échanges intensifs. Ces institutions ont en effet besoin de se rencontrer, de coopérer, de s’harmoniser afin de rester le creuset où se forme l’œcuménisme et l’unité des églises.

L’Astheol, permet aux institutions théologiques de se connaître, de travailler en synergie, d’avoir accès à des supports de cours communs et d’identifier les spécialités des professeurs en vue de rendre possible l’échange de chaire. Afin de redynamiser l’Association, installée dans une léthargie depuis quelques années, il est nécessaire que les institutions contribuent financièrement, et que des rencontres aient lieu périodiquement. Avec l’aide des Editions CLE, Astheol pourra produire des ouvrages de littérature théologique et diffuser un savoir théologique contextuel.

Parallèlement, la consultation a confié à la Cevaa la continuité du projet dormant de mise en réseau des bibliothèques des institutions (RIDOC, Réseau d’Information, de Documentation et de Communication).

En vue de créer une synergie de recherche, la faculté théologique protestante et des sciences religieuses de l’UPAC à Yaoundé est retenue pour abriter le centre d’excellence et de recherche pour les autres centres satellites que sont les institutions de formation théologique des pays francophones membres de l’Astheol.

Enfin, les domaines suivants ont fait l’objet d’inventaire en vue d’encourager un débat dans le futur :

- Dépasser les barrières linguistiques, facteur de blocage de la communication et du vivre ensemble.

- Dépasser la masculinisation et la polarisation des institutions en intégrant des réseaux de femmes et des jeunes et d’autres dynamiques sur le continent, y compris par la formation des laïcs.

- Apporter une éducation chrétienne aux enfants, notamment les écoles du dimanche.

- Accorder une attention particulière aux chorales.

Source:journal chretien

Publié dans cameroun

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