Des refuges pour échapper à la fin du monde

Publié le par Florymawit

Trente-huit familles italiennes ont choisi d'émigrer au Mexique pour vivre reclus dans des anciennes forteresses mayas du Yucatán, tout ceci afin d'échapper à la fin du monde prévue le 21 décembre 2012 rapporte le Corriere Della Sera.

Vivant dans une forteresse d'un ancien village maya, ces trente-huit familles appartiennent à une association ésotérique intitulée «Quinta Essencia». Le Corriere Della Sera précise qu'on ne connaît «ni leur mode de vie, ni leurs objectifs mais nous savons seulement que la "Quinta Essencia" vise à préserver l'équilibre écologique».

Ces «colonies de l'apocalypse» dans lesquelles se sont installées ces familles semblent à l'épreuve des explosifs et disposent d'une multitude de tunnels souterrains. Baptisée «La de los Aguilas» (Celle des aigles), cette citadelle est un hommage aux constructions antiques mayas et serait selon ses bâtisseurs, un bon refuge pour survivre à la fin des temps.

Burgarah, le refuge français

Il existe un pendant français à cette forteresse mexicaine, il s'agit du petit village de Burgarah dans l'Aude. En décembre dernier, la Dépêche consacrait un article au tourisme d'un genre nouveau suscité par la petite bourgade:

«Bugarach serait en effet, selon une croyance sinon répandue en tout cas de plus en plus diffusée sur la toile, l'un des seuls, sinon le seul endroit sur Terre à être épargné lorsque surviendra, le 12 décembre 2012, (ou le 21, c'est selon), la fin du monde. Si, chez la grande majorité de nos concitoyens cette annonce fait sourire, il est au moins deux catégories qui ne rient pas: ceux qui y croient, et les Bugarachois.»

Et le maire Jean-Pierre Dord craignant un «remake version apocalypse des apéros Facebook» de confier au quotidien régional qu'il n'hésitera pas à faire appel à l'armée pour calmer la situation: 

«Si demain 10.000 personnes débarquent, étant une commune de 200 habitants, nous ne pourrons pas faire face. J'ai fait part de nos inquiétudes aux autorités, et je veux que l'armée puisse être là si besoin est en décembre 2012.»

De plus en plus nombreux à s'installer, priant nus dans la montagne et se livrant à des rituels, les «ésotéristes» ont bousculé les habitudes de ce petit village. Une situation «apocalyptique» difficilement tenable si les prévisions confirmaient l'ajournement de la fin du monde.


Publié dans DETENTE

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