Les prières de la Bible : Psaumes 5 : 1 à 8

Publié le par Florymawit

A l’origine, les psaumes de la Bible, étaient composés pour le culte, l’adoration, la prière, le chant. Et l’on ne s’étonne pas de lire dans l’introduction du psaume 5 :

Au chef de chœur, avec les flûtes, psaume de David. La flûte est un instrument au son doux, léger. Elle peut accompagner un chant, une complainte, qui monte lentement, mais directement vers le ciel.

Prête l’oreille à mes paroles, Eternel ! Comprends mon gémissement. Sois attentif à mon cri d’appel, mon Dieu, mon roi. C’est à Toi que j’adresse ma prière. Eternel, le matin, tu entends ma voix.
Le matin, je me présente à Toi, et je guette. Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir au mal.
Le méchant n’a pas sa demeure auprès de Toi. Les insensés ne subsistent pas devant tes yeux.

Tu repousses tous ceux qui commettent l’injustice, le mensonge, le meurtre et la ruse. Mais moi, par ta grande miséricorde, je vais à ta maison, et je me prosterne devant Toi.

Il est parlé ici d’une sorte de rendez-vous entre celui qui croit, et celui en qui on croit. Il ne s’agit pas simplement d’un exercice de croyance. Comme certains feraient du sport, pratiqueraient la pèche, ou des collections de timbres.

Mais, c’est mettre sa respiration au rythme de la respiration d’un Tout Autre.

Dés le matin, lorsque le corps entre en mouvement, une autre voix céleste se fait entendre.  
C’est comme, si au son de la flûte, nos gestes commençaient à prendre une nouvelle forme.
Mais, ce n’est pas une danse désordonnée que nous dirigerions nous-même.

Notre être, notre pensée, notre façon de voir, d’agir est réfléchie, contrôlée. Pas de mal, pas de mensonge, de méchanceté, d’injustice, de vengeance, de meurtre, de ruse.

Certes, nous serions bien tentés comme le reste des hommes. Le péché, le mal, la désobéissance habitent en nous. Ils nous font tourner le dos à la volonté et à la nature divine.
Tous ceux qui pratiquent le mal, le font au son d’un instrument discordant.

Mais ceux qui veulent plaire à Dieu sont entraînés par la flûte. Jésus a pris cette belle image : J’ai joué de la flûte et vous n’avez pas voulu danser.

Lui qui a su évoluer devant son Père, et devant les hommes, dans l’amour, la paix, le pardon.

Aller à la maison de Dieu, ce n’est pas uniquement se rendre au culte du dimanche. Mais, c’est se retrouver à tous moments, prés de Celui qui joue pour nous la véritable musique.     




Source : Porter les fardeaux des uns des autres

Par ETIENNE THOLOZAN

Publié dans PENSEES

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