Comment le Seigneur reviendra-t-il ?

Publié le par Florymawit

Comment le Seigneur reviendra-t-il ?


 

 

Deux passages de la Parole donnent une réponse précise et détaillée à cette question. Nous les citerons en entier, après quoi nous en examinerons les divers points.

Le premier se trouve en 1 Cor. 15:51-53 : «Voici, je vous dis un mystère : Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés : en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité...»

Le second passage, 1 Thess. 4:15-18, complète le premier. «Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles».

Remarquons tout d’abord que le Seigneur ne descendra pas jusque sur la terre et que ses rachetés seront enlevés à sa rencontre tandis qu’il sera encore dans les airs. Cette rencontre du Seigneur avec les siens appartient à la sphère la plus intime de ses affections. Aucun étranger n’y pourra même jeter un regard.

C’est également la raison pour laquelle le Seigneur lui-même viendra chercher les siens. Lui aussi désire si ardemment s’unir à son Épouse qu’il ne veut confier à personne d’autre le soin de l’amener auprès de lui. Ces mots «lui-même» expriment toute la profondeur de son amour envers ceux qu’il a rachetés par son sang. Certes, ses anges sont constamment chargés de servir les saints, de les préserver des puissances ténébreuses de méchanceté et de les protéger des dangers qui les menacent. Cependant, lorsqu’il s’agira de recueillir les siens auprès de lui, le Seigneur ne recourra pas aux services des anges : il accomplira lui-même cet acte glorieux, par lequel il achèvera les desseins de la grâce divine, pour la joie suprême de son coeur. N’oublions pas, en effet, qu’il attend ce jour depuis des siècles, jour dans lequel il recueillera enfin le fruit du travail de son âme. Ainsi, l’allégresse de l’Époux ne sera pas moindre que celle de l’Épouse.

 

Un signal sera donné : le Seigneur viendra

·      avec un cri de commandement ;

·      avec une voix d’archange ;

·      avec la trompette de Dieu.

 

Ces trois images, désignant la voix du Seigneur, lors de cet événement grandiose, font ressortir la gloire céleste et la puissance divine avec lesquelles le Seigneur apparaîtra aux yeux des siens. Cette voix suffira à ressusciter les morts en Christ, à transmuer les vivants et à les enlever tous dans les nuées.

Le «cri de commandement» exprime l’autorité et la toute-puissance de la voix du Fils de Dieu, Seigneur et Créateur de toutes choses. Cette même voix tira jadis l’univers du néant : «Car, lui, il a parlé, et la chose a été ; il a commandé, et elle s’est tenue là» (Ps. 33:9). C’est ce cri encore qui arracha Lazare au tombeau : «Lazare, sors dehors !» (Jean 11:43, 44). C’est enfin ce cri de commandement qui, un jour, fera retourner la première création au néant et y substituera les nouveaux cieux et la nouvelle terre.

Telle est la voix puissante que Christ fera entendre, lors de sa venue, à ceux qui lui appartiennent. Tous répondront aussitôt à cet appel, même les rachetés qui dorment dans la tombe. Attirés comme par un puissant aimant, tous les saints, morts et vivants, seront irrésistiblement enlevés de cette terre à la rencontre du Seigneur, dans les airs.

Une «voix d’archange» souligne seulement la puissance surhumaine de la voix du Seigneur. Cela ne signifie pas qu’un archange l’accompagnera (*).

(*)Relevons que la Parole ne cite qu’un seul archange, Michel (Jude 9).

 

La «trompette de Dieu» est une image exprimant le fait que le signal retentira partout, même dans les tombeaux, et sera perçu de tous ceux à qui il sera adressé. Cette trompette n’a rien de commun avec celles qui sont mentionnées dans l’Apocalypse et qui annoncent divers jugements (chap. 8 à 11). Elle annonce, au contraire, la délivrance et la félicité des rachetés, la gloire du ciel partagée avec Christ. La «dernière trompette» citée dans 1 Cor. 15 est une image empruntée aux usages militaires romains. Il y avait trois signaux successifs annonçant l’ordre de départ : le premier signifiait que les soldats devaient lever lecamp ; le deuxième, qu’ils avaient à se mettre en ordre de marche et, enfin, le troisième équivalait à notre actuel «en avant, marche !» Tous ces signaux étaient transmis par des sonneries de trompette. Les deux premiers évoquent le souvenir des appels puissants qui furent adressés à la chrétienté au cours des siècles passés. Le premier signal fut celui qui retentit lorsque l’Évangile fut annoncé, invitant les hommes à sortir du camp du péché et à se convertir. Le deuxième coup de trompette fut l’annonce du retour prochain du Seigneur, signal qui retentit il y a près d’un siècle et demi et qui se fait entendre toujours plus clairement au sein de la chrétienté. Il ne manque plus que le dernier signal : la voix du Seigneur lui-même, appelant les siens à sa rencontre.

 

Voyons maintenant ce qui se passera sur la terre lorsque cette voix se fera entendre.

Il nous est dit que les morts en Christ ressusciteront premièrement. Cela s’applique aussi bien aux saints de l’Ancien Testament qu’à ceux de l’Église. En effet, «la rédemption qui est dans le Christ Jésus» s’étend à ces deux catégories de croyants (Rom. 3:25, 26). Le Seigneur lui-même a déclaré : «L’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement» (Jean 5:28, 29). Les premiers participeront à la première résurrection (qui aura lieu à la venue du Seigneur) ; les seconds sortiront des tombeaux pour le jugement, après le règne millénaire. Il est dit des premiers : «Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection : sur eux la seconde mort n’a point de pouvoir ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui mille ans» (Apoc. 20:6).

Les Thessaloniciens attendaient le Seigneur avec une foi vivante ; c’était même la caractéristique principale de leur témoignage (1 Thess. 1:9). Aussi furent-ils inquiets lorsqu’ils constatèrent que quelques-uns d’entre eux étaient retirés avant le retour de Christ, car ils pensaient que cet événement se produirait de leur temps déjà. Ce n’était point qu’ils fussent ébranlés dans leur attente, mais ils redoutaient que les croyants endormis ne participassent point à l’enlèvement de l’Église. Pour dissiper ces craintes, l’apôtre leur communiqua des révélations supplémentaires concernant le retour du Seigneur, en insistant spécialement sur la part qu’y prendraient les saints endormis. Il vaut donc la peine que nous nous arrêtions sur ce sujet si important.

La nouvelle naissance opérée par le Saint Esprit renouvelle «l’esprit de notre entendement» (Éph. 4:23) — c’est-à-dire notre âme et notre esprit — mais non point notre corps qui n’est sauvé qu’en espérance (Rom. 8:24). Certes, la nouvelle naissance exerce une influence sanctifiante et bienfaisante sur notre vie physique, car le Saint Esprit qui est en nous, nous rend capables de résister au péché et d’avoir, à l’égard de toutes les choses de la vie présente, une conception entièrement nouvelle et conforme à la pensée du Seigneur. Néanmoins notre corps n’est pas encore renouvelé, sinon il serait devenu semblable au corps de Christ après sa résurrection. Cette tente dans laquelle nous gémissons, étant chargés (2 Cor. 5:2-4), appartient à la création déchue (Ps. 51:5) et se trouve, de ce fait, soumise à la condamnation prononcée contre le péché : la mort (Rom. 6:23). C’est pourquoi nous demeurons toute notre vie exposés à la souffrance, à la maladie, à la mort, nous sommes liés aux lois naturelles et aux nécessités de l’existence, tout comme les inconvertis. À nous aussi, enfants de Dieu, s’appliquent les mots de 1 Cor. 15:50 : «La chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu» et «ce que tu sèmes n’est pas vivifié s’il ne meurt» (v. 36). Notre maison terrestre doit être détruite ; aussi désirons-nous avec ardeur d’avoir revêtu notre domicile qui est du ciel, cet édifice de la part de Dieu, maison qui n’est pas faite de mains, éternelle, dans les cieux (2 Cor. 5:1-5).

Ainsi la Parole nous enseigne clairement que notre corps actuel doit disparaître avant que nous revêtions l’incorruptibilité et la gloire. Toutefois, la mort est pour l’enfant de Dieu tout autre que pour l’incrédule. Ce n’est pas sans raison que l’apôtre Paul affirme : J’ai «le désir de déloger et d’être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur» (Phil. 1:23). Quand un croyant meurt, son corps est simplement «endormi», et son âme va en paradis (Luc 23:43), lieu béni où se trouve Celui auquel il a cru. Il faut bien entendre, en effet, que le sommeil s’applique seulement au corps du chrétien décédé et non point à son âme qui, elle, ne dort pas. Au contraire, elle se trouve dans un état de jouissance intense qui lui permet de percevoir ces choses ineffables, qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer, comme ce fut le cas de l’apôtre Paul, lorsqu’il fut ravi au troisième ciel (2 Cor. 12:4). Après la mort, l’âme du racheté entre donc, avec le Seigneur, dans une communion infiniment plus élevée et bénie que durant sa vie terrestre ; elle jouit d’un bonheur sans mélange et d’une paix parfaite. C’est pourquoi la Parole déclare que mourir est un gain, et qu’être avec Christ est de beaucoup meilleur. C’est une entrée paisible dans le repos céleste auquel la gloire s’ajoutera à la venue du Seigneur. Plusieurs ont eu le privilège de jeter un regard, à leur dernière heure, sur le séjour heureux où ils allaient entrer. Tel fut, en particulier, le cas d’Étienne (Actes 7:56).

La mort n’est donc, pour le croyant, qu’un état provisoire, auquel succédera la résurrection d’entre les morts (Phil. 3:11). C’est ce que l’apôtre Paul explique aux Thessaloniciens. Dieu le Père a ressuscité Jésus Christ d’entre les morts ; de même, tous ceux qui ont été rachetés par son sang et font ainsi partie de son Corps, seront ressuscités d’entre les morts. La voix puissante du Seigneur les fera sortir des tombeaux et ils seront enlevés à sa rencontre en même temps que les vivants transmués. Quelle scène glorieuse se déroulera alors !

Toutes les âmes des saints endormis recevront un corps nouveau, glorieux, éternel, préparé pour le ciel. La forme en sera relativement correspondante à celle du corps porté par chaque racheté durant sa vie terrestre. Nous nous reconnaîtrons mutuellement dans les liens de l’Esprit et nous serons ainsi capables de connaître même ceux que nous n’avons pas connus. Ce corps ne comportera toutefois aucun élément de l’ancien corps mortel et corruptible ; il sera délivré du péché, de la maladie, des infirmités et des imperfections qui caractérisent nos corps actuels. Il ne sera plus de «sang et de chair» et, par conséquent, n’aura plus besoin de nourriture et de boisson, mais il sera semblable au corps du Seigneur après sa résurrection : il aura «de la chair et des os» (Luc 24:39), c’est-à-dire un aspect physique perceptible, mais pas de sang. En effet, le sang — comme l’indique l’interdiction de manger le sang en Lévitique 17:10 — est le support de la vie terrestre, matérielle, passagère, qui doit être constamment entretenue et renouvelée par les aliments et est assujettie à la loi de la mort et de la corruption.

Il n’en sera plus de même du nouveau corps : la vie qui l’animera ne sera plus d’essence matérielle (c’est-à-dire liée aux lois naturelles qui régissent la matière), mais spirituelle. C’est pourquoi la Parole l’appelle un «corps spirituel» (1 Cor. 15:44), expression qui peut paraître paradoxale à nos intelligences limitées : en effet, un corps est, selon notre conception, quelque chose de matériel, tandis qu’un esprit est immatériel. Et pourtant, il en sera bien ainsi, puisque Dieu nous le dit dans sa Parole. En un mot, nous ne serons plus soumis à aucune des lois actuelles de la matière, de l’espace ou du temps (*). Ce sera l’affranchissement total de la servitude de la corruption et la jouissance intégrale de la liberté de la gloire des enfants de Dieu (Rom. 8:21).

(*)C’est pourquoi le Seigneur Jésus pouvait, après sa résurrection, manger, mais n’en avait aucunement besoin ; de même, il apparaissait en des lieux divers et fort éloignés sans ouvrir les portes, ou devenait brusquement invisible.

 

Ce corps nouveau sera conféré non seulement aux morts en Christ au moment de leur résurrection, mais aussi aux croyants qui seront encore vivants lors du retour du Seigneur. Il n’y aura donc aucune différence entre ces deux groupes de rachetés : les premiers recevront leur nouveau corps par la résurrection, les seconds par la transmutation de leur corps terrestre. «Voici, je vous dis un mystère : Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés... Les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité» (1 Cor. 15:51-53). «Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire» (Phil. 3:20, 21).

Ainsi, sans passer par la mort, les croyants vivant sur la terre à ce moment-là seront «changés», ou «transmués». Ils recevront donc un corps semblable à celui des ressuscités. Paul se range lui-même parmi ceux-là, car il attendait le Seigneur. Puisse-t-il en être de même de chaque racheté !

 

Fait impressionnant : tout cela s’opérera en un instant, en un clin d’oeil. Bien que l’enlèvement des saints ne soit pas vu des incrédules (*), ils n’en seront pas moins bouleversés lorsqu’ils constateront la disparition des croyants. Ils se rappelleront les avertissements que ceux-ci leur adressaient quant au retour du Seigneur, mais alors il sera trop tard.

(*)L’ascension du Seigneur passa inaperçue pour le peuple tout entier. Il en fut de même de celle d’Enoch et d’Élie (Gen. 5:24 ; 2 Rois 2:10-12). Le Seigneur venant chercher les siens est appelé «l’étoile brillante du matin» : une étoile n’attire pas particulièrement l’attention et n’est vue que de ceux qui scrutent le ciel.

 

«Trop tard» : puissent ces mots terrifiants ne retentir un jour aux oreilles d’aucun de vous, lecteurs ! Déjà, le Seigneur adressait ici-bas un appel solennel à ses auditeurs : «Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ? Et alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité» (Matt. 7:21-23). Il ne suffit pas d’avoir été élevé par des parents chrétiens, d’avoir «mangé et bu» en présence du Seigneur (Luc 13:26), d’avoir entendu ses enseignements, de l’honorer des lèvres avec un coeur éloigné de lui. Au contraire, tout cela ne fait qu’aggraver la responsabilité, car à celui à qui il a été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé. Prenons garde que nos lampes aient de l’huile et brillent jusqu’à l’heure où paraîtra l’Époux, de peur que la porte ne soit fermée pour nous !

Quel effroi remplira le coeur de ceux qui resteront dehors. D’autant plus qu’il est permis de penser que l’enlèvement des croyants provoquera une désorganisation générale des conditions de vie, et même de graves accidents. Comme les hommes cherchèrent jadis Énoch et Élie après leur enlèvement, il est probable qu’ils chercheront les croyants partout, mais ils ne les trouveront pas.

En effet, ceux-ci seront pour toujours auprès du Seigneur (1 Thess. 4:17), qui les introduira dans la gloire, auprès du Père. «Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés», dira-t-il, le coeur débordant de joie (Héb. 2:13). Ils lui seront semblables et le verront comme il est (1 Jean 3:2). À cet effet, ils ne seront pas seulement revêtus d’un corps immortel, mais d’une gloire céleste, tout ce qui est mortel aujourd’hui étant alors absorbé par la vie (2 Cor. 5:1-4). Le Seigneur n’a-t-il pas déclaré, dans sa dernière prière : «Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée» (Jean 17:24). Pour cela, nous devrons auparavant lui être faits semblables, aussi bien en ce qui concerne son apparence que la nature de son humanité (*), faute de quoi nous ne pourrions le voir (És. 6:5). C’est un fait infiniment glorieux, devant lequel l’apôtre Jean déclare : «Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté» (1 Jean 3:2). Mais la certitude que nous le verrons implique une autre certitude, savoir que nous jouirons durant l’éternité de la gloire de la maison du Père. C’est pourquoi nous pouvons nous écrier avec le même apôtre : «Voyez de quel amour le Père nous a fait don !»

(*)Il n’est pas question des attributs divins, mais de la sainteté qui caractérise l’humanité de Christ.

 

Joie ineffable, nous serons pour toujours avec le Seigneur et auprès du Père !

 

Oui, le repos s’apprête ;

Le combat va finir.

Levons en haut la tête,

Car Jésus va venir.

C’est lui, le Fils du Père,

Le Sauveur éternel,

Qu’en traversant la terre

Nous attendons du ciel.

 

Déjà blanchit l’aurore ;

Frères ! réveillons-nous,

Quelques instants encore

Et nous verrons l’Époux.

Que notre âme bénie

S’égaie en son Sauveur,

Et par l’Esprit de vie

Répétons : «Viens, Seigneur !»

Anonyme

Publié dans Exhortations

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