sexe et INTIMITE

Publié le par Florymawit

Que cherchons-nous au travers de la sexualité ? Réflexion sur le sujet et point de vue chrétien...

 
 

 

         

Un docteur racontait que des gens ayant vécu en couple venaient le voir avec toujours cette même constatation, ce même syndrome : « Au début, les relations sexuelles étaient vraiment super. Ensuite j'ai ressenti comme un malaise en moi puis vis-à-vis de mon partenaire. On a commencé à se disputer, à se battre et finalement nous avons cassé. »

Ce syndrome est ce que j'appelle le syndrome de « l'après-matin ». Lorsque nous nous réveillons, nous nous apercevons que l'intimité n'est pas vraiment là. La relation sexuelle ne nous satisfait plus et l'on se trouve dans une situation que l'on n'aurait pas vraiment souhaitée : on finit par être deux personnes centrées sur elles-mêmes, recherchant leur propre satisfaction. Comme l'amour authentique et l'intimité ne s'obtiennent pas en un instant, on se retrouve en déséquilibre, recherchant l'harmonie.

Chacun d'entre nous a cinq dimensions différentes dans sa vie. Il y a le physique, l'émotionnel, le mental, le social et le spirituel. Ces cinq parties de notre personnalité sont faites pour être en harmonie les unes avec les autres. Dans notre recherche d'intimité, nous voulons une solution aujourd'hui, ou hier. L'un des problèmes que nous avons, est que nous voulons une satisfaction « immédiate ». Lorsque dans une relation notre besoin d'intimité n'est pas satisfait, nous nous tournons vers une solution « immédiate ».

Où la cherchons-nous ? Physiquement, mentalement, socialement, émotionnellement ou spirituellement ? Physiquement bien sûr. Il est plus facile d'être intime physiquement avec quelqu'un, que d'être intime avec lui dans un des quatre autres domaines. On peut trouver l'intimité physique avec quelqu'un du sexe opposé en une heure, ou même une demi-heure – ça dépend de l'urgence du besoin ! Mais on découvre alors très vite que la relation sexuelle est le soulagement temporaire d'un désir superficiel. Il y a un besoin beaucoup plus profond, qui lui, n'est toujours pas satisfait.

Que faites-vous lorsque la passion s'éteint et que plus vous avez de relations sexuelles, moins vous aimez cela ? Nous rationalisons cela en disant : « Nous sommes amoureux, non, je veux dire…nous nous aimons vraiment. » Mais nous nous sentons toujours coupables et insatisfaits. Sur tous les campus, je vois des jeunes hommes et des jeunes femmes recherchant l'intimité, allant d'une relation à une autre en espérant : « Cette fois, ce sera la bonne. Cette fois, je vais avoir une relation durable ».

Je crois que ce que nous recherchons réellement, ce n'est pas le sexe, ce que nous désirons vraiment, c'est l'intimité.

1-Qu'est-ce que l'intimité ?

Aujourd'hui, le mot intimité a des connotations sexuelles. Mais c'est en fait beaucoup plus que cela. Cela inclut toutes les dimensions de notre vie –le physique certes, mais aussi le social, l'émotionnel, le mental et les aspects spirituels. L'intimité signifie un partage total de la vie. Et n'avons-nous pas tous eu au moins une fois dans notre vie, le désir de proximité, d'unité, de partage total de notre vie avec quelqu'un ?

Quelqu'un a écrit : « nous aspirons à des moments manifestant l'amour, des moments de proximité et de tendresse, mais fréquemment, arrivés au point critique, nous reculons. Nous avons peur de la proximité, nous avons peur de l'amour… Plus on est proche de quelqu'un, plus grand est le risque d'être blessé ». C'est la peur de souffrir qui souvent nous empêche de trouver une vraie intimité avec quelqu'un.

J'ai donné une série de conférences dans une université. Après l'une de ces réunions, une jeune femme est venue me voir et m'a dit : « Il faut que je vous parle des problèmes de mon petit-ami ». Nous nous sommes assis, et elle a commencé à me parler de ses problèmes. Après un petit moment, elle est arrivée à cette constatation : « Maintenant je fais en sorte de n'être plus jamais blessée ». Je lui ai dit : « En d'autres termes, vous ne voulez plus jamais aimer». Elle pensait que je ne l'avais pas bien comprise, et continua donc : « Non, ce n'est pas ce que je veux dire, c'est simplement que je ne veux plus jamais être blessée, je ne veux plus de souffrance dans ma vie ». J'ai répondu : « C'est bien ça, vous ne voulez plus d'amour dans votre vie ». Vous savez, il n'y a pas d' « amour sans souffrance». Plus on est proche de quelqu'un, plus grand est le risque d'être blessé.

 


Je pense que vous (et à peu près 100 % de la population) me direz que vous avez déjà été blessé dans une relation. La question est : Comment réagissons-nous par rapport à cette blessure ? Afin de cacher cette souffrance, beaucoup d'entre nous donnent autour d'eux ce que j'appelle le « double signe ». Nous disons à quelqu'un : « Regarde, je voudrais que nous soyons plus proches l'un de l'autre. Je veux aimer et être aimé…mais attends un peu, j'ai été blessé auparavant. Non, je ne veux pas en parler. Je ne veux pas en entendre parler ». Nous construisons des murs autour de notre cœur, afin de le protéger contre quiconque pourrait venir nous y blesser. Mais ce même mur qui garde les gens à l'extérieur, nous coince aussi à l'intérieur. Le résultat ? La solitude s'installe à la place d'une vraie intimité et l'amour devient impossible.

2-Qu'est-ce que l'amour ?

L'amour est plus que des émotions et bien plus qu'un sentiment de bien-être. La Bible décrit l'amour en détail, spécialement dans le premier livre aux Corinthiens, chapitre 13. Mais notre société a changé ce que Dieu a dit sur l'amour, le sexe et l'intimité, pour n'en faire que de simples émotions ou pulsions à satisfaire. Afin que vous compreniez tout ce que représente la définition que Dieu donne de l'amour, laissez-moi vous présenter les versets quatre à sept de cette manière (1 Corinthiens 13 : 4-7) : si une personne vous aimait de la façon dont Dieu dit que vous devriez être aimé, dans quelle mesure cela pourrait-il satisfaire votre besoin :
ü Si quelqu'un vous répondait avec patience, gentillesse, et n'était nullement envieux envers vous ?
ü Si cette personne ne se vantait pas ou n'était pas pleine de fierté ?
ü Et si cette personne n'était pas violente envers vous, ne recherchait pas son propre profit ou ne s'énervait pas facilement ?
ü Et si cette personne ne retenait pas contre vous toutes vos erreurs ?
ü Et si elle ne vous décevait pas, mais était toujours pleine de vérité envers vous ?
ü Si elle vous protégeait, vous faisait confiance, espérait toujours pour votre bien-être, et persévérait malgré les conflits qu'elle pourrait avoir avec vous ?

Pouvez-vous imaginer une relation avec un tel amour ?

L'intimité que nous recherchons tous, c'est cela : être aimé avec cette force, mais aussi aimer avec ce même dévouement. Le véritable amour est toujours tourné vers l'autre personne. C'est donner, et non rechercher son propre profit. C'est comme cela que Dieu définit l'amour qu'il veut que nous vivions dans nos relations.
Le problème est de savoir qui peut arriver à vivre cela.

Nous ne pouvons logiquement pas manifester cette sorte d'amour, si nous n'avons jamais été aimé de cette façon-là. Nous ne pouvons trouver en nous-mêmes la source inépuisable de l'amour véritable.

Il y a aussi une chose que nous ignorons et que nous nous refusons la plupart du temps à accepter : c'est que si les autres nous blessent, nous aussi nous les blessons et ça, parce que le mal cohabite avec le bien en chacun de nous. Nous voulons faire le bien, nous voulons aimer, mais nous avons aussi des désirs égoïstes, des paroles dures ou méchantes, des gestes qui ne témoignent pas à l'autre que nous nous préoccupons vraiment de lui. Et la vraie intimité nous amène à découvrir en l'autre mais aussi en soi, que nous ne sommes pas très beaux à l'intérieur. Aimer, c'est prendre ce risque.
Alors que faire ? Comment aimer vraiment dans ces conditions ?

Une réponse

Si nous voulons expérimenter l'amour véritable dans nos relations, nous devons d'abord recevoir cet amour. Nous ne pouvons donner que ce que nous recevons. D'où cet amour véritable, parfait, inconditionnel peut-il nous venir ?

Dieu est cette source de l'amour inconditionnel qui se donne et ne blesse pas. Dieu nous connaît, il sait tout de nous, et il n'y a pas de mal en lui. Son amour ne nous blessera jamais et il veut nous le donner gratuitement. Jérémie, un prophète de l'Ancien Testament, dit à chaque homme, à chaque femme, de la part de Dieu : « Je t'ai aimé d'un amour éternel, et je te reste profondément attaché. » (Jérémie 31 : 3).

 

Peut-être me direz-vous que vous avez voulu y croire et peut-être avez-vous déjà demandé à Dieu de vous aider. Mais rien ne s'est passé. Pourquoi ? Parce que Dieu ne répond pas aux prières ?
Non. C'est à cause de la présence du mal en nous. Ce mal qui fait obstacle à nos relations, qui nous empêche d'accéder à une vraie intimité les uns avec les autres, nous empêche également de connaître Dieu et d'expérimenter son amour. La Bible appelle cette présence du mal en nous le péché.

La Bible nous décrit effectivement avec réalisme. Elle dit les choses telles qu'elles sont : l'homme est capable des meilleures choses, mais aussi des pires. Mais, si elle en restait là, cela nous conduirait à un constat défaitiste. Aucun espoir ne serait en vue : un jour ou l'autre quelque chose viendrait briser nos efforts pour construire un amour véritable. L'intimité harmonieuse serait une utopie, car le péché en nous viendrait tout gâcher.

Heureusement, il y a une lumière dans ce sombre tableau. Si Dieu nous invite à considérer la réalité du péché en nous, il ne vient pas pour nous condamner, nous réprimander durement et sans appel possible. Il veut au contraire nous donner la solution à notre problème. Les Evangiles nous disent que : « Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour le monde soit sauvé par lui » (Evangile de Jean 3 :17) et que « le Fils de l'homme (c'est-à-dire Jésus) est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu » (Evangile de Luc 19 :10).

Peut-être connaissez-vous le passage où des gens amènent à Jésus une femme adultère (ça se trouve dans l'Evangile de Jean, chapitre 8) : eux veulent la condamner à mort. Mais Jésus lui, ne rejette pas la femme. Il reconnaît qu'elle a péché, mais il lui offre son pardon et sa compassion : « va et ne pèche plus », lui dit-il.

Evangile veut dire littéralement « bonne nouvelle » car Dieu nous aime vraiment et veut nous donner en nous les capacités de renoncer au mal, de choisir le bien. Il veut nous donner la force d'aimer gratuitement, la volonté de nous donner à l'autre en acceptant ses fautes. Notre cœur peut encaisser les blessures à la seule condition d'être protégé par un réservoir d'amour. Lorsque nous nous tournons vers Dieu et que nous acceptons son pardon, nous commençons alors à expérimenter son amour. C'est le sens de la venue de Jésus-Christ. Il n'est pas mort pour rien. Il est mort pour ça : nous délivrer du pouvoir du mal en nous et nous donner une nouvelle vie.

Voulons nous saisir cette chance ? L'amour vrai coûte, mais l'intimité réelle, la satisfaction profonde d'être connu et reconnu, d'être accepté tel qu'on est, et de vivre dans la sécurité d'un amour sincère et vrai, ne valent-ils pas cette rencontre avec Dieu et avec les autres ?

Vous pouvez dès maintenant commencer une relation personnelle avec Dieu . Il vous suffit de prier pour le demander à Dieu. Voici un exemple qui peut vous aider :

" Mon Dieu, je te demande pardon pour les péchés que je fais. Je ne veux plus vivre ma vie en passant à côté de toi. Je veux être capable d'aimer et recevoir ton amour dans ma vie. Jésus, aide moi à aimer à ton exemple, malgré les blessures de la vie. Aide-moi à refuser la tentation et le péché. Viens dans mon coeur. Je te donne ma vie. Conduis-moi et dirige-moi dans les sentiers de l'amour vrai."

par Richard P.

Publié dans Enseignements

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